Quoi de plus personnel que la production d’un(e) artiste qui souhaite afficher son originalité, imposer son expression, dévoiler son idéal… Nous avons pourtant décidé de tenter l’aventure d’un partenariat pictural. Dès lors, comment réussir à faire de l’ « art », non pas côte à côte, mais ensemble ?
La réponse est finalement simple : surtout ne rien décider à l’avance dans la réalisation de nos toiles communes et laisser parler notre propre personnalité, imperturbablement.
Notre manière de peindre est pourtant opposée, tout autant que notre esthétique. Quelle peut-être donc cette base commune qui a pu sceller cette alchimie ? Certainement un merveilleux échange, une estime réciproque et un respect total du travail de l’autre. Mais au delà de cela, il s’agit surtout d’un plaisir, voire d’un besoin, de coucher sur la toile l’expression d’une nécessité intérieure, absolue et mystérieuse de peindre.
Nos toiles communes finissent alors par occulter cette partition à quatre mains, comme si seul un peintre était intervenu, sur la pointe des pieds… Quoi de plus naturel alors que de lui donner corps en lui faisant apposer sa propre signature.
Voici donc l’histoire de MARIBEN…